Élément déclencheur qui a fait vriller Jihoon (suicide) : Elle t'as envoyé un dernier message, prétextant qu'elle voulait te donner quelque chose. T'es allé au point de rendez-vous et elle t'as donné une lettre. Tu n'as pas tilté tout de suite, tu t'es senti encore plus con après. Elle t'as remercié, elle a sourit et tu lui as tourné le dos après lui avoir dit au revoir avant d'oublier que toi aussi, tu voulais lui donner quelque chose et demander plus d'explications. Et c'est là que tu l'as vu monter sur le pont. T'as eu beau courir et essayer de la rattraper, c'était trop tard. Elle a lâchée ta main après un dernier sourire. Ce même sourire qui te fait cauchemarder à présent. T'as composé le numéro des secours apeuré, décrivant la situation du mieux que tu pouvais et c'est à partir de ce jour que tes crises d'anxiété sont survenues. Très vite, les secours sont arrivés et t'es resté figé assez longtemps avec cette lettre dans les mains. Et faut dire que jusqu'à aujourd'hui, elle continue à te hanter à tel point que t'arrives plus à dormir. Tu passes tes soirées et journées de libre à jouer pour éviter de lire cette lettre. Parce que t'en as absolument pas le courage. Et quand t'as réussis à trouver la force de la lire un an plus tard, ça a été pire. Tu t'en es encore plus voulu, tu te sentais coupable de ne pas avoir été là pour la fille que tu avais aimé. A chaque fois que tu relis chacun de ses mots, tu ne peux t'empêcher de pleurer.

Propos homophobes : Tes amis ont commencés à se questionner et t'as juste dit que tu t'étais battu. « Alors comme ça, Jihoon est une fillette qui se maquille. T'es un petit pd, alors ? » La gorge nouée et les larmes qui menaçaient de couler à chaque fois, t'as prit sur toi. « Tu sais ce qu'on leur fait aux pd ? On les tue. » Tu te devais de le faire parce que t'avais promis à ta mère que tu serais gentil avec lui. Et ça c'est encore dégradé, il t'a frappé à chaque fois que tu t'interposais entre lui et ta mère lorsqu'il lui criait dessus. « T'es un bon à rien, t'as rien à me dire, petit pd. » T'en as pris des coups, il s'est tellement défoulé sur toi que parfois tu devenais carrément méconnaissable. Il a réussit à te convaincre que t'étais qu'un bon à rien, après tout, t'étais même pas capable de défendre ta mère, ta soeur et ton frère. « Tu devrais mourir. T'es même pas un homme si tu te défends pas. Ton père a pas eu honte d'avoir une fillette ? Il manque plus que les jupes. » Ton sang était en train de bouillonner dans tes veines. Et pourtant, tu n'arrivais pas à lever la main sur lui, c'était trop pour toi. Peut-être que c'était vrai après tout t'étais qu'un bon à rien et un trouillard en plus de ça.

Tentative de suicide : T'as longtemps pensé à ça, à en finir avec ta vie comme elle. Est-ce qu'elle était plus heureuse cette fille depuis qu'elle avait mit fin à sa vie toute seule ? Sûrement que oui, sinon pourquoi elle t'avais fait subir ça. Il n'y avait pas un jour qui passait sans que tu ne penses à elle. Un jour où tu te trouvais seul à la maison, t'as finalement eu le courage de prendre une lame de rasoir pour voir si t'aurais le courage. Autant dire que t'as douillé, t'as eu extrêmement mal et le sang qui coulait sur ta main t'a glacé le sang. T'as pas eu le courage d'aller plus loin, t'as alors pensé à ta mère, ta soeur et ton frère. Sauf que ce mal-être ne partait pas. Les mains tremblantes, t'as quand même réussit à nettoyer le sang et à mettre quelque chose sur la plaie. T'as pensé aux médicaments mais t'as pas eu le courage. Sûrement qu'il aurait dit que t'étais une vraie poule mouillée qui n'est pas capable d'aller au bout des choses.

Violences sur enfants : Ces excès de colère ont continués, tu ne comptes plus le nombre de fois où tu as eu droit à des coups de pieds très violent dans l'abdomen ou la tête qui se prend le mur. La lèvre qui finit par gonfler et s'ouvrir ou même des hématomes qui se faisaient de plus en plus gros. Malheureusement, t'as pas pu tenir ta promesse auprès de ton père lorsque tu l'as vu prendre ta mère par les cheveux et la traiter de salope ce jour-là juste parce que t'as dis que tu n'avais pas eu le temps de passer à l'épicerie lui acheter des bières. Il l'a jeté sur le sol avant de lui mettre des coups de pied alors qu'elle le suppliait d'arrêter. Il a mit sa main sur sa bouche en lui criant de la fermer. Le coup est partit tout seul. Tu t'es relevé et tu lui en as foutu une en plein dans la figure. « Ne la touches pas ! » Ce fût les mots que t'avais réussit à lui cracher à la gueule. Ta soeur pleurait et ton frère tremblait à nouveau. Tu devais les protéger, Jihoon. Sauf que ta mère t'a supplié d'arrêter en te tenant par la jambe, elle t'a demandé de ne pas le blesser. Et ce jour-là, t'as eu l'impression que quelque chose s'était cassé à nouveau à l'intérieur de toi. C'était lui qu'elle défendait et pas toi. Tu devais avoir mal entendu. Tu pensais qu'en temps normal elle n'avait pas la force de s'interposer entre lui et toi et elle venait de le faire pour défendre ce mec. Ton coeur se déchirait lentement.

« Jihoon, tu dois te calmer.» te répétais-tu à toi-même. C'est ce même jour qu'il a courut dans ta chambre, non pas pour casser ton écran cette fois-ci mais pour déchirer la lettre de cette fille qu'il t'avais vu lire à de maintes reprises. Sauf que t'as pas très bien réagit. C'est comme si t'avais complètement changé à ce moment-là. Tes excès de colères ont débutés ici, t'as envoyé sa tête valsé contre le mur comme il l'avait fait pour toi pendant ces cinq dernières années. « Je vais te buter. T'as compris, je vais te buter, espèce d'enfoiré alcoolique. » Ton frère est venu pour t'arrêter, ta soeur était tétanisée. Des cris déchirants se faisaient entendre. Les flics ont même débarqués suite à des appels des voisins. Et c'est pas ce mec qu'ils ont arrêtés. Mais toi. Tu leur as crié de te lâcher et de prendre ce gars. Et ils ont considérés que t'étais le fautif. Encore une fois, t'as été un bon à rien. Quand ils t'ont relâchés de garde à vue et que t'as voulu rentrer, toutes tes affaires t'attendaient devant la porte. La lettre était même là, recollé avec des dizaines de morceaux de scotch avec un petit mot de ton frère et ta soeur. Sûrement qu'ils savaient à quel point t'y tenais. T'as finis par pleurer en disant que t'aurais préféré n'être jamais arrivé au monde.